Exercice 1
Étude du cas particulier a=2
Comme le minimum 2-2ln(2) est strictement positif, la fonction est strictement positive sur R :
Le script ayant représenté graphiquement cette fonction est le suivant :
a = 2
f = (x) -> exp(x)-a*x
dessineFonction f, 0, 2, 0, 4
Étude du cas général où a est un réel strictement positif
Pour connaître les limites de fa en ∞ et -∞, le script suivant ne convient pas :
a = 2
f = (x) -> exp(x)-a*x
affiche f(Infinity)
affiche f(-Infinity)
En effet, s’il conclut bien par le fait que la limite en -∞ est +∞, il commence par afficher qu’en +∞ il y a une forme indéterminée (signification du NaN) :
Algorithme lancé
NaN
Infinity
Algorithme exécuté en 28 millisecondes
Pour lever l’indétermination, il ne reste plus qu’à utiliser le cours...
L’étude de la famille de fonctions fa révèle que le nombre de points d’intersection est 1 lorsque a=e [1] :
a = Math.E
f = (x) -> exp(x)-a*x
dessineFonction f, 0, 2, 0, 2
On voit que dans ce cas il y a contact avec l’axe des abscisses :
Et pour a plus grand que e, par exemple a=3, on voit deux points d’intersection avec l’axe des abscisses :
a = 3
f = (x) -> exp(x)-a*x
dessineFonction f, 0, 2, 0, 4
Exercice 2
Pour les probabilités conditionnelles, on utilise l’arbre pondéré.
- comme 5% des puces présentent un défaut, on met le curseur en bas à gauche sur 0,05 (ce qui a pour effet de mettre le curseur en haut sur 0,95 : 95% des puces sont livrées) ;
- comme 2% des puces livrées ont une durée de vie courte, on met le curseur en haut à droite sur 0,02.
Quelle est la probabilité que la puce soit livrée et ait une durée de vie strictement supérieure à 1000 heures ? |
On lit en bas de l’arbre : 0,931. Ensuite ?
Quelle est la probabilité que la puce soit éliminée ou ait une durée de vie courte à la sortie de la chaine de fabrication ? |
Ah tiens, c’est la probabilité du contraire de l’évènement précédent : 1-0,931=0,069...
Pour calculer les probabilités exponentielles, on utilise le calculateur ; mais d’abord alcoffeethmique pour avoir une valeur approchée du paramètre :
affiche -ln(0.98)/1000
On copie-colle les 0.000020202707317519467 obtenus dans le cadre destiné à entrer le paramètre.
- si on entre 10000 et 20000 pour les bornes, on lit en bas que « La probabilité qu’elle soit supérieure à 10000 est 0.8171 » ;
- si on entre 20000 et 30000 comme bornes, on lit en haut le résultat « 0.1221 (à 0,0001 près) »
Pour le calcul de probabilités binomiales, on utilise alcoffeethmique :
affiche laSommeDe (binomiale 15000, 0.003, k for k in [40..50])
L’affichage obtenu est
Algorithme lancé
0.5886001161667217
Algorithme exécuté en 24 millisecondes
Exercice 3
On définit les droites D1 et D2 par point et vecteur directeur, et on redéfinit le point A2 ; pour savoir s’il est sur la droite D2, on fait
A1 = $V [0,2,-1]
u1 = $V [1,2,3]
D1 = $L A1, u1
A2 = $V [1,0,2]
u2 = $V [1,-2,0]
D2 = $L A2, u2
A2 = $V [-1,4,2]
affiche D2.contains A2
Le résultat affiché est que oui :
Algorithme lancé
true
Algorithme exécuté en 69 millisecondes
Pour vérifier que les droites D1 et D2 ne sont pas coplanaires, on vérifie qu’elles ne sont ni parallèles, ni sécantes :
A1 = $V [0,2,-1]
u1 = $V [1,2,3]
D1 = $L A1, u1
A2 = $V [1,0,2]
u2 = $V [1,-2,0]
D2 = $L A2, u2
A2 = $V [-1,4,2]
affiche D1.isParallelTo D2
affiche D1.intersects D2
Le résultat est qu’effectivement D1 et D2 ne sont pas coplanaires :
Algorithme lancé
false
false
Algorithme exécuté en 75 millisecondes
Pour vérifier que Δ1 et D1 sont perpendiculaires, on vérifie que leurs vecteurs directeurs le sont :
A1 = $V [0,2,-1]
u1 = $V [1,2,3]
D1 = $L A1, u1
A2 = $V [1,0,2]
u2 = $V [1,-2,0]
D2 = $L A2, u2
A2 = $V [-1,4,2]
v = $V [-6,-3,4]
Δ1 = $L A1, v
Δ2 = $L A2, v
affiche Δ1.direction.isPerpendicularTo D1.direction
Ah tiens oui, ils le sont :
Algorithme lancé
true
Algorithme exécuté en 34 millisecondes
Pour vérifier que n est normal à P1, on vérifie qu’il est perpendiculaire à deux vecteurs de P1, non colinéaires entre eux :
A1 = $V [0,2,-1]
u1 = $V [1,2,3]
D1 = $L A1, u1
A2 = $V [1,0,2]
u2 = $V [1,-2,0]
D2 = $L A2, u2
A2 = $V [-1,4,2]
v = $V [-6,-3,4]
Δ1 = $L A1, v
Δ2 = $L A2, v
n = $V [17,-22,9]
affiche n.isPerpendicularTo u1
affiche n.isPerpendicularTo v
On confirme que n est normal à P1 :
Algorithme lancé
true
true
Algorithme exécuté en 60 millisecondes
On va maintenant définir P1 par un de ses points (l’intersection de Δ1 et D1) et son vecteur normal n. Pour P2 on fait pareil sauf qu’on ne connaît pas de vecteur normal. Alors on le construit avec « cross », appliqué à deux vecteurs non colinéaires de P2. On se demande si les deux plans sont sécants ou parallèles :
A1 = $V [0,2,-1]
u1 = $V [1,2,3]
D1 = $L A1, u1
A2 = $V [1,0,2]
u2 = $V [1,-2,0]
D2 = $L A2, u2
A2 = $V [-1,4,2]
v = $V [-6,-3,4]
Δ1 = $L A1, v
Δ2 = $L A2, v
n = $V [17,-22,9]
P1 = $P (Δ1.intersectionWith D1), n
P2 = $P (Δ2.intersectionWith D2), (u2.cross v)
affiche P1.isParallelTo P2
La réponse
Algorithme lancé
false
Algorithme exécuté en 80 millisecondes
est qu’ils ne sont pas parallèles. Ce qui signifie donc qu’ils sont sécants !
Alors on définit leur intersection Δ :
A1 = $V [0,2,-1]
u1 = $V [1,2,3]
D1 = $L A1, u1
A2 = $V [1,0,2]
u2 = $V [1,-2,0]
D2 = $L A2, u2
A2 = $V [-1,4,2]
v = $V [-6,-3,4]
Δ1 = $L A1, v
Δ2 = $L A2, v
n = $V [17,-22,9]
P1 = $P (Δ1.intersectionWith D1), n
P2 = $P (Δ2.intersectionWith D2), (u2.cross v)
Δ = P1.intersectionWith P2
affiche Δ.direction.isPerpendicularTo D1.direction
affiche Δ.direction.isPerpendicularTo D2.direction
Une fois qu’on a Δ, il est temps de se rappeler que
Le but de l’exercice est de prouver l’existence d’une droite perpendiculaire à la fois à D1 et D2 |
Or le script précédent dit que Δ convient :
Algorithme lancé
true
true
Algorithme exécuté en 32 millisecondes
On constate qu’effectivement la droite joignant M à N a pour vecteur directeur, le vecteur v de l’énoncé :
A1 = $V [0,2,-1]
u1 = $V [1,2,3]
D1 = $L A1, u1
A2 = $V [1,0,2]
u2 = $V [1,-2,0]
D2 = $L A2, u2
v = $V [-6,-3,4]
M = D1.pointClosestTo D2
N = D2.pointClosestTo D1
affiche (N.subtract M).isParallelTo v
Remarque :
On peut calculer les coordonnées de deux points de la droite Δ sans calculer Δ elle-même : En effet elle passe par
- Le point M de D1 qui est le plus proche possible de D2 ;
- Le point N de D2 qui est le plus proche possible de D1
Le script suivant calcule ces points, qui définissent Δ :
A1 = $V [0,2,-1]
u1 = $V [1,2,3]
D1 = $L A1, u1
A2 = $V [1,0,2]
u2 = $V [1,-2,0]
D2 = $L A2, u2
M = D1.pointClosestTo D2
N = D2.pointClosestTo D1
affiche M.inspect()
affiche N.inspect()
On trouve alors ces coordonnées :
Algorithme lancé
[0.7377049180327868, 3.4754098360655736, 1.2131147540983607]
[-0.4426229508196722, 2.8852459016393444, 2]
Algorithme exécuté en 25 millisecondes
Exercice 4
On note (un) et (vn) les suites réelles définies, pour tout entier naturel n, par u0=1, v0=0, et un+1=√3un−vn vn+1=un+√3vn |
Pour ceux qui ont suivi l’enseignement de spécialité, l’exercice porte sur les puissances d’une matrice : En notant Vn le vecteur de coordonnées (un ;vn), on a Vn+1=MVn où M est une matrice. Alors le vecteur V est initialisé à la valeur (1 ;0) et l’algorithme devient
rac3 = racine 3
V = $V [1, 0]
M = $M [[rac3,-1],[1,rac3]]
for k in [1..2]
V = M.x V
affiche V.inspect()
(remplacer 2 par une autre valeur si on veut aller plus loin que l’énoncé).
Pour ceux qui ont suivi l’enseignement obligatoire, l’algorithme devient
rac3 = racine 3
[u,v] = [1,0]
for n in [1..2]
[u,v] = [rac3*u-v,u+rac3*v]
affiche [u,v]
Mais l’énoncé décrivait l’algorithme dans un langage ne permettant pas l’affectation « simultanée » et il fallait utiliser ce genre d’astuce pour répondre à la question...
Cette variante représente graphiquement la suite (u) :
rac3 = racine 3
[u,v] = [1,0]
suite = [u]
for n in [1..20]
[u,v] = [rac3*u-v,u+rac3*v]
suite.push u
dessineSuite suite, 12, 0, 5000
On voit que la suite n’est pas convergente :
Voilà comment on peut vérifier numériquement l’égalité complexe de l’énoncé :
z = new Complexe 1
a = new Complexe racine(3), 1
for k in [1..10]
z = z.fois a
affiche z
Cela permet de voir que les suites (u) et (v) sont la partie réelle et la partie imaginaire d’une suite géométrique de raison a=2 eiπ/6 ; d’où les exrpressions analytiques de un et vn...
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