L’avantage d’un dé dodécaédrique, c’est qu’il permet de simuler ce qui prend 12 valeurs, comme les notes dans une gamme chromatique, ou les mois de l’année. C’est ce qui a été choisi ici :
L’avantage de l’aspect expérimental de cette activité, c’est que les élèves peuvent manipuler des concepts abstraits sans grande difficulté. Ainsi :
- Pour la question 1, 15 élèves (soit 60 pourcents de ceux qui ont trouvé) ont soustrait l’évènement pair à l’univers, 6 ont utilisé une suite arithmétique de raison 2 (mais plusieurs ont échoué après avoir tenté la même démarche), et 4 ont écrit l’ensemble directement par extension ;
- Pour la question 2, 9 élèves (soit 30 pourcents de ceux qui ont répondu) ont choisi la soustraction d’un évènement grand défini par un itérateur (mais l’un d’entre eux n’a pas pensé à soustraire cet évènement à omega), 10 ont défini l’évènement par un range (dont 6 avec un test) et 10 ont écrit l’évènement en extension : Cette question a été jugée difficile par les élèves ;
- Pour la question 5, ils sont 13 à avoir préféré passer par le contraire (dont 3 n’ont trouvé que le contraire, confondant les mois à huîtres avec les mois sans huîtres, et un qui a tenté de soustraire le contraire à omega sans trouver ledit contraire), un seul a écrit l’évènement par extension, et un a eu l’idée originale de faire
huitres-impair
Voici une solution élégante (créée lors de la deuxième séance !) :

Pour les questions 3 et 4, des élèves ont eu beaucoup de mal à trouver les caractères sur le clavier de l’ordinateur...
Avec une moyenne de 9,6 ce TP semble avoir été moins difficile que le précédent, sans doute parce qu’il est plus facile de compléter un programme que d’inventer un algorithme :

Ce TP a été suivi, deux mois plus tard, d’un autre, où il s’agissait de calculer les probabilités des évènements précédents :
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