Les Ojibwés mettent en avant non seulement la présence dans la rivière de Sarnia (Ontario), de substances connues pour leur toxicité telles que le mercure (chimie) et la dioxine, mais également l’étude de problèmes de santé dans la réserve, et notamment le fait suivant :
Sur les 132 bébés nés dans la réserve de 1999 à 2003, on ne compte que 46 garçons.
La moitié de 132 étant 66, la question qui se pose du point de vue juridique est de savoir si 46 est significativement inférieur à 66, ou si l’échantillon est assez petit pour qu’on puisse expliquer cette baisse par la fluctuation d’échantillonnage.
L’exercice, présent dans deux manuels de Seconde (édition 2010), a été donné en contrôle en Seconde.
Le taux de garçons parmi les enfants Ojibwés de la réserve d’Aamjiwnaang est donc bel et bien anormalement bas. Ce qui peut s’expliquer par les faits suivants :
- Par un extraordinaire hasard, la réserve d’Aamjiwnaang est dans les 5% restants (échantillon non représentatif) ;
- Les Ojibwés de la réserve d’Aamjiwnaang sont des mutants qui conçoivent plus de filles (des amazones des temps modernes) ;
- Il y a réellement un lien avec la pollution...
Le phénomène prête quelque peu à sourire, mais la situation est particulièrement dramatique, d’autant qu’on peut s’attendre à une généralisation du phénomène...
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