Quelle place pour l’abstraction chez les élèves en grande difficulté ?

Mémoire 2CA-SH
vendredi 20 novembre 2009
par  Tilagavady GUICHARD

Autour de nous, même parmi les personnes qui n’ont pas éprouvé de difficultés particulières à l’École, nombreux sont ceux qui réduisent les mathématiques à des clichés : « les mathématiques, ce sont avant tout des calculs », « les mathématiques, on ne sait pas très bien à quoi cela sert ». C’est une vision réductrice qui montre que la dimension conceptuelle des mathématiques est souvent mal appréhendée. Comment expliquer cela ?

Lorsqu’on se penche sur les programmes de mathématiques on voit pourtant que les compétences attendues ne se réduisent pas à la maîtrise de certains aspects techniques. Tout au long du collège, les enfants sont amenés à développer leur capacité à mettre en œuvre ces connaissances dans d’autres contextes.

Dans l’enseignement des mathématiques, même si les difficultés sont réelles pour certains (maîtrise de la langue et pré-requis insuffisants), préserver la part d’abstraction des notions abordées me semble être une condition nécessaire pour ne pas en perdre le sens. C’est un objectif qui n’est pas souvent visé chez les élèves en Très Grande Difficulté et c’est pourtant ce qui permettra le transfert des connaissances à la vie quotidienne.

Le travail présenté est une modeste réflexion autour de cette question.


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Mémoire 2CA-SH de Tilagavady Guichard

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